Ainsi commence cet épisode de la Nouvelle Génération.
La plupart d’entre nous ne connaisse pas grand-chose de Stephen Hawking, aussi ai-je eu envie d’en savoir un peu plus sur ce personnage hors du commun que l’on dit héritier d’Einstein tant ses idées sont originales.
Stephen Hawking est né le 8 janvier 1942 à Oxford en Angleterre. Sa mère Isobel était membre du parti communiste anglais dans les années 30, son père était biologiste et travaillait dans la banlieue de Londres.
Le jeune garçon commença ses études à l’école locale mixte de St Albans. Aux alentours de son dixième anniversaire, son père ayant acheté une lunette astronomique, ils observent très souvent les étoiles ensembles. Un soir, Stephen demande à son père d’où viennent les étoiles ? Son père ne pourra jamais lui apporter de réponse…qu’à cela ne tienne, Stephen venait de trouver sa voie.
En 1959, à 17 ans, il s’inscrit à l’Université d’Oxford où il choisit d’étudier la physique.
En 1961, il intègre le célèbre club d’aviron de l’Université, il sera leur barreur.
En 1962, après 3 ans d’études, il obtient une maîtrise en sciences naturelles et quitte Oxford pour Cambridge où il entame un cursus en relativité générale et en cosmologie. Ses études lui permettent d’approfondir les mathématiques et de se consacrer à la recherche en cosmologie, un domaine que personne n’a encore exploité.
Il a 21 ans lors de sa rencontre avec celle qui sera son épouse pendant près de 26 ans et lui donnera deux garçons.
Difficile à entendre lorsqu’on a à peine 21 ans et que l’on pensait avoir l’avenir ouvert devant soi. Pourtant, Hawking ne s’apitoie pas très longtemps sur lui-même, cette épée de Damoclès lui fait prendre conscience de la valeur de la vie… après tout s’il devait mourir rapidement, autant essayer de faire quelque chose de bien avant.
Sa formidable volonté, jointe à un amour de la vie inébranlable, lui permettront de déjouer tous les pronostics médicaux, Stephen Hawking compte parmi les 5% de patients ayant survécu.
Pourtant, inexorablement la maladie progresse, le privant peu à peu de l’usage de ses membres, puis suite à une trachéotomie l'usage de la parole.
Un ingénieur américain Walt Woltosz développe une solution informatique et la lui propose. Grâce à ce synthétiseur vocal, qui n’a cessé de se perfectionner, il lui est possible de communiquer directement avec ses interlocuteurs.
La radiation Hawking
Au milieu des années 60, alors qu'il poursuit ses études de physicien en vue d'obtenir son doctorat, Hawking démontre que la théorie de la relativité générale d'Einstein implique que l'espace et le temps ont eu un commencement, le Big Bang et une fin, les trous noirs.
Les mini trous noirs
En 1971, Hawking avance l'hypothèse que le phénomène du Big Bang aurait dispersé dans l'espace des mini-trous noirs d’une masse d’environ 10 puissance 9 tonnes et de la taille d'un proton ainsi que des trous noirs plus massifs et de la taille d'une montagne. Des trous noirs aussi massifs que dix millions de masses solaires pourraient également résider au centre des galaxies, ce qui expliquerait l'intense énergie émise par les radiogalaxies et les quasars
A force de calculs, il découvre également qu'en appliquant les lois de la physique quantique à la cosmologie, il peut déterminer la dimension des singularités.
La perte d’information dans un trou noir
Si un trou noir est capable de rayonner, ce n'est pas pour autant que cette radiation contient une information sur le trou noir, il fait le pari avec Kip Thorne que les trous noirs constituent la phase terminale de l'univers et emprisonnent à jamais tout ce qui passe à leur proximité sans libérer la moindre information.
En 1983, Hawking propose la conjecture (le théorème) d'un univers sans bord (no-boundary) qui n'aurait pas de frontière, prenant naissance dans un temps imaginaire pour éviter l'écueil des infinis et des instants zéro inatteignables. Hawking explique que c'est la seule manière d'entrevoir le commencement de l'univers d'une manière totalement déterminée par les seules lois de la science, sous-entendant que le « Créateur » n'y joue aucun rôle dominant.