MONSIEUR LE PROFESSEUR
 STEPHEN HAWKING
 Stephen Hawking 01 / STSF
 
Stephen Hawking est le seul personnage réel étant apparu dans Star Trek TNG, en tenant son propre rôle, ou plus exactement celui de son hologramme.
 
Stephen Hawking 02 / STSF
Au début de l’épisode «Descent» Data met en scène dans les holodecks une partie de poker réunissant Isaac Newton, décrit comme un arrogant insupportable, Albert Einstein et Stephen Hawking. D'un premier abord distant, il devient peu à peu sarcastique, lançant à Newton tout absorbé dans ses pensées "pas l'histoire de la pomme de nouveau !".
Finalement il force Newton à abattre ses cartes tandis qu'Einstein croît  le battre avec un égal panache. "Encore faux, Albert", dit la voix synthétique de Hawking lui montrant un carré. Mais à peine a-t-il gagné qu'une alerte retentit. Un appel de détresse vient d'être capté du poste avancé d'Ohniaka III.

Ainsi commence cet épisode de la Nouvelle Génération.

Stephen Hawking 03 / STSF Un peu plus tard dans l'épisode, Data est titulaire de la chaire Lucasienne de Mathématiques...occupée actuellement par Hawking après l’avoir été par Newton. L'Enterprise pénètre ensuite dans un trou de ver et Marilyn Monroe apparaît sur les genoux de Hawking...

La plupart d’entre nous ne connaisse pas grand-chose de Stephen Hawking, aussi ai-je eu envie d’en savoir un peu plus sur ce personnage hors du commun que l’on dit héritier d’Einstein tant ses idées sont originales.

Petite biographie

Stephen Hawking est né le 8 janvier 1942 à Oxford en Angleterre. Sa mère Isobel était membre du parti communiste anglais dans les années 30, son père était biologiste et travaillait dans la banlieue de Londres.

Le jeune garçon commença ses études à l’école locale mixte de St Albans. Aux alentours de son dixième anniversaire, son père ayant acheté une lunette astronomique, ils observent très souvent les étoiles ensembles. Un soir, Stephen demande à son père d’où viennent les étoiles ? Son père ne pourra jamais lui apporter de réponse…qu’à cela ne tienne, Stephen venait de trouver sa voie.

En 1959, à 17 ans, il s’inscrit à l’Université d’Oxford où il choisit d’étudier la physique.

En 1961, il intègre le célèbre club d’aviron de l’Université, il sera leur barreur.

Stephen Hawking 04 / STSF

En 1962, après 3 ans d’études, il obtient une maîtrise en sciences naturelles et quitte Oxford pour Cambridge où il entame un cursus en relativité générale et en cosmologie. Ses études lui permettent d’approfondir les mathématiques et de se consacrer à la recherche en cosmologie, un domaine que personne n’a encore exploité.

Il a 21 ans lors de sa rencontre avec celle qui sera son épouse pendant près de 26 ans et lui donnera deux garçons.

Le mauvais coup du destin.
 
La même année, il commence à ressentir un certain handicap physique, après divers examens et analyses, le verdict tombe, sans appel, il est atteint de sclérose latérale amyotrophique ou Maladie de Charcot. Maladie rare, dégénérative, provoquant un vieillissement accéléré des neurones moteurs supérieurs et inférieurs de la moelle épinière. Elle entraîne de lourds handicaps et 80% des malades meurent moins de 5 ans après la pause du diagnostic.

Stephen Hawking 05 / 1960 / STSF

Difficile à entendre lorsqu’on a à peine 21 ans et que l’on pensait avoir l’avenir ouvert devant soi. Pourtant, Hawking ne s’apitoie pas très longtemps sur lui-même, cette épée de Damoclès lui fait prendre conscience de la valeur de la vie… après tout s’il devait mourir rapidement, autant essayer de faire quelque chose de bien avant.

Sa formidable volonté, jointe à un amour de la vie inébranlable, lui permettront de déjouer tous les pronostics médicaux, Stephen Hawking compte parmi les 5% de patients ayant survécu.

Pourtant, inexorablement la maladie progresse, le privant peu à peu de l’usage de ses membres, puis suite à une trachéotomie l'usage de la parole.

Un ingénieur américain Walt Woltosz développe une solution informatique et la lui propose. Grâce à ce synthétiseur vocal, qui n’a cessé de se perfectionner, il lui est possible de communiquer directement avec ses interlocuteurs.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il ressent par rapport à sa maladie, il répond :
 
Steven Hawking : « En fait, pas grand chose. J'essaye de mener une vie aussi normale que possible et de ne pas penser à ma condition, ou de regretter les choses que j'aurais pu faire et qui ne sont pas très nombreuses.
Le fait de réaliser que j'ai une maladie incurable, qui allait probablement me tuer dans quelques années, fut quelque peu un choc. Comment quelque chose comme cela pouvait-il m'arriver ? Pourquoi devais-je être amoindri de la sorte ?
Toutefois, pendant que je séjournais à l'hôpital, je vis un garçon que je connaissais vaguement mourir de la leucémie, dans le lit opposé au mien.
Ca n'avait pas été un beau spectacle. Clairement, il y avait des gens qui étaient plus malades que moi. Au moins ma condition ne me rendait pas malade. Chaque fois que je m'incline à m'apitoyer sur moi-même, je pense à cet enfant »
 
Ses recherches, ses découvertes.

La radiation Hawking

Stephen Hawking 08 / STSF

Au milieu des années 60, alors qu'il poursuit ses études de physicien en vue d'obtenir son doctorat, Hawking démontre que la théorie de la relativité générale d'Einstein implique que l'espace et le temps ont eu un commencement, le Big Bang et une fin, les trous noirs.

 
Ces conclusions le conduisent à découvrir dès 1963 que les trous noirs ne seraient pas si noirs que cela, mais qu'ils seraient capables d'émettre un rayonnement, le rayonnement Hawking.
 
D'une part, ce rayonnement renverse la définition même du trou noir puisque dans ce cas-ci, il libère des particules dans l'espace  et d’autre part, il conduit finalement à son évaporation quantique et à sa disparition dans un intense flash d’énergie pure. 

Stephen Hawking 09 / STSF

Les mini trous noirs

En 1971, Hawking avance l'hypothèse que le phénomène du Big Bang aurait dispersé dans l'espace des mini-trous noirs d’une masse d’environ 10 puissance 9 tonnes et de la taille d'un proton ainsi que des trous noirs plus massifs et de la taille d'une montagne. Des trous noirs aussi massifs que dix millions de masses solaires pourraient également résider au centre des galaxies, ce qui expliquerait l'intense énergie émise par les radiogalaxies et les quasars

L’entropie des trous noirs.

A force de calculs, il découvre également qu'en appliquant les lois de la physique quantique à la cosmologie, il peut déterminer la dimension des singularités.

Il réalise que l'horizon des évènements des trous noirs (la limite sous laquelle rien ne peut s'échapper) ne peut pas diminuer lorsqu'il attire de la matière.

La perte d’information dans un trou noir

Si un trou noir est capable de rayonner, ce n'est pas pour autant que cette radiation contient une information sur le trou noir, il fait le pari avec Kip Thorne que les trous noirs constituent la phase terminale de l'univers et emprisonnent à jamais tout ce qui passe à leur proximité sans libérer la moindre information.

Il perdra cependant son pari en établissant en 2004 que les trous noirs finissent par transmettre de manière désordonnée toute la matière qu’ils avalent.
 
Les trous de ver
 
Stephen Hawking 10 / STSF 
Hawking décrit également les « trous de ver » (wormholes), des fluctuations quantiques dans l'espace-temps qui, à l'image des tunnels, permettent de prendre des raccourcis dans l'espace-temps. Cette théorie est reprise et vulgarisée par les médias, bien que rien ne prouve que ces trous de ver existent et que personne n'est capable de dire si ces entités qui ont une échelle subatomique peuvent se maintenir à l'échelle macroscopique sans s'effondrer en raison de leur instabilité intrinsèque.
 
La flèche du temps et l'univers sans bord

En 1983, Hawking propose la conjecture (le théorème) d'un univers sans bord (no-boundary) qui n'aurait pas de frontière, prenant naissance dans un temps imaginaire pour éviter l'écueil des infinis et des instants zéro inatteignables. Hawking explique que c'est la seule manière d'entrevoir le commencement de l'univers d'une manière totalement déterminée par les seules lois de la science, sous-entendant que le « Créateur » n'y joue aucun rôle dominant.

Ses principaux ouvrages destinés au grand public.
 
1976 – Les trois premières minutes de l’univers.
1988 – Une brève histoire du temps
1989 – 300 ans de gravitation
1993 – Trous noirs et bébés univers
2001 – L’univers dans une coquille de noix.
2002 – The future of Space Time.
 

 

 




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