ROBIN CURTIS
(Saavik)

Curtis a d'abord rejoint Star Trek dans le rôle de Saavik, la protégée Vulcaine de Spock. Elle a incarné ce personnage à l'occasion de deux films, puis s'est de nouveau investie dans la franchise sept ans plus tard en interprétant une autre Vulcaine, la fourbe Tallera, dans Star Trek - La Nouvelle Génération.
Jouer les Vulcains n'est pas chose facile. Parfois, il s'agit de refouler tout signe d'émotivité, le moindre petit geste inconscient susceptible de trahir ce que l'on ressent... C'est plus dur encore au cinéma, où des visages projetés sur grand écran peuvent faire jusqu'à neuf ou dix mètres de haut. Voilà le défi que Robin Curtis a eu à relever lorsqu'elle a décroché le rôle du Lieutenant Saavik dans Star Trek III – A la recherche de Spock, succédant à Kirstie Alley dans Star Trek II – La colère de Kahn. Comme Robin l'explique, cela impliquait d'aller à l'encontre de tout ce qu'elle avait appris dans le cadre de sa profession.
Refouler son émotivité
Robin Curtis : « En tant que comédien, on vous enseigne à émouvoir le public, à révéler vos sentiments et à laisser votre coeur saigner à la vue et au su de tout le monde. Et c'est alors qu'on vous confie un rôle où il s'agit de tout garder pour soi, de ne rien trahir... C'est quasiment impossible. De par notre nature humaine, nous sommes trop conditionnés. J'avais l'habitude de m'entraîner devant un miroir, en lisant mon texte, tout en conservant l'expression la plus impassible possible. Je faisais travailler les muscles nécessaires à l'élocution et rien d'autre. Mais c'est difficile ! C'est là que vous vous rendez compte de tout ce que vous pouvez faire sans même y penser... Comme par exemple d'incliner la tête, de hausser un sourcil, de mouvoir les épaules... Vous vivez à fond ce que vous dites, et continuer brusquement à s'exprimer en restant au garde-à-vous n'a rien d'évident ! »
Des débuts faciles
Quand Robin a d'abord auditionné pour le film, elle n'avait pas idée de ce qu'on lui réservait. En réalité, elle ignorait même qu'elle était envisagée pour le rôle de Saavik.
Robin Curtis : « Je suis allée à cette audition, j'en passais beaucoup à l'époque, que faisaient passer les directeurs de distribution de la Paramount. Et alors, l'entrevue s'est si bien déroulée qu'on a pensé que je devrais rencontrer Leonard Nimoy. Je suis retournée à la Paramount, où j'ai eu une entrevue très sympathique avec Leonard, en privé , un privilège rare ! L'heure était à la détente. En temps normal, ce genre d'entretien est placé sous le signe de la tension et de l'anxiété, au point que vous avez l'impression que tout ce que vous direz ou ferez mettra votre vie en jeu ! Là, c'était tout le contraire, l'atmosphère était très chaleureuse.
Leonard est d'un abord très ouvert. Lui parler est vraiment très facile. Il a suggéré que nous lisions un peu le scénario ensemble, et cela s'est bien passé. Puis il m'a serré la main en me déclarant qu'il ne faisait aucun doute pour lui que je décrocherais le rôle. Les choses étaient maintenant du ressort des "grosses huiles". Bref, c'était un de ces entretiens où l'un de vos juges vous adresse un signe de tête rassurant quand vous sortez, par opposition à toutes les fois où vous quittez la salle d'audition sans avoir la moindre idée de l'impression que vous avez pu faire. »
La seconde Saavik
Quelques formalités ont suivi (le fameux test de l'écran bleu notamment), mais avant longtemps, Robin eut sa réponse. Elle avait appris entre-temps que, dans le long métrage précédent, Star Trek II – La colère de Kahn Kahn, le rôle de la Vulcaine Saavik avait été attribué à Kirstie Alley, rôle que cette dernière avait décidé de ne pas reprendre pour diverses raisons personnelles.
Robin Curtis : « À l'époque, le peu de recherches que j'avais entreprises m'a confirmé qu'elle s'en sortait très bien. Dans la pièce de Tennessee Williams « La Chatte sur un toit brûlant », elle interprétait Maggie, ce qui est le rêve de toute jeune actrice. Je crois qu'elle venait aussi de tourner un pilote. Sa vie était donc remplie d'un tas de choses positives, et j'ai été soulagée et ravie d'apprendre que je ne devais pas ma bonne fortune à ses malheurs. Et le plus merveilleux dans tout cela, c'est que personne ne m'a fait sentir que je prenais sa place. Nul parmi les acteurs, ni Harve Bennett [le réalisateur], ni Nimoy... personne. La perspective à l'époque, c'était que tout débutait. Un nouveau départ...
Saavik recommençait de zéro. C'était vraiment sympathique et très généreux de leur part, et une décision aussi très maligne, au fond. Quel acteur ou quelle actrice réussirait à refaire à moitié aussi bien ce qui a déjà été fait par d'autres? N'est-il pas plus intelligent de toute façon de prendre un nouveau départ et de voir ce que cela donne ? »
Un personnage Vulcain
Robin estime que ce nouveau départ fut particulièrement approprié puisque Star Trek III – A la recherche de Spock était réalisé par Leonard Nimoy en personne, l'expert mondial sur l'espèce et la culture Vulcaines... De toute évidence, il avait des idées bien précises sur le personnage de Saavik et, en conséquence, cette nouvelle « version » accuserait de subtiles différences par rapport à celle qu'avait interprétée Kirstie Ailey dans le film précédent.
Robin Curtis : « II me semble pourtant que Leonard avait une vision beaucoup plus stricte et "Vulcaine" du personnage. II m'a guidée avec beaucoup de soin et de circonspection, me conseillant même sur la meilleure façon de respirer. Et le moindre signe d'émotivité de ma part était aussitôt expurgé. Leonard tenait à ce que j'interprète une Vulcaine absolument parfaite, que je le devienne jusqu'au bout des ongles. Cela me convenait, d'ailleurs. Qui mieux que lui aurait pu me montrer la voie ? Avant cela, j'ignorais tout de Star Trek. J'étais donc très mal placée pour dire à Nimoy ce que Saavik, à mon avis, aurait dû faire. Je m'en suis entièrement remise à lui. J'étais un peu comme la page vierge qu'il noircissait. Et c'était mon but. Je ne sais pas si j'y suis réellement arrivée, mais en tout cas, c'est ce vers quoi je m'efforçais de tendre. »
En dépit de son approche stricte à Saavik, Robin déclare que le succès de son interprétation a dépendu de quelques scènes où ses émotions enfouies revenaient à la surface... En particulier, elle a jugé crucial d'admettre que quelque chose d'important s'était passé lorsque Saavik aide Spock, régénéré, à surmonter l'épreuve du Pon farr sur la planète Genesis.
Robin Curtis : « Parfois, je me dis que si j'ai été choisie, c'est parce que j'avais beau m'efforcer de présenter une mine impavide au monde, je trahissais toujours une émotion ou une autre. Et ce n'est pas plus mal, parce qu'en certaines occasions, c'était tout à fait approprié. Quand Saavik revoit Spock alors qu'il vient de traverser le rituel du katra, il m'a semblé évident que Leonard voulait que des émotions transpirent à l'écran, que le public sente que ces deux-là avaient toute une histoire en commun, qu'ils venaient de vivre des moments très intimes. Il devenait possible que tous deux l'admettent. »
Rallier l'équipage
Robin fut ravie de rejoindre l'équipage confirmé de Star Trek et elle n'a que des louanges à la bouche pour le réalisateur qui, dit-elle, a su composer admirablement bien avec tous les comédiens.
Robin Curtis : « Les acteurs étaient adorables. Leonard avait tout du meneur et un meneur très doué, à mon avis, capable de s'adapter à tous. De toute évidence, une nouvelle venue comme moi et quelqu'un comme George Takeil (Hikaru Sulu ), qui sait où il met les pieds et connaît son personnage sur le bout des doigts et sachant très bien ce qu'il fait, n'auront jamais le même poids. J'étais une bleue ! Christopher Lloyd (Kruge) était un comédien très populaire venu d'une série télévisée. Ensuite, vous aviez Bill (Shatner), l'acolyte regorgeant d'idées... Bref, il y avait de nombreux personnages et personnalités de tout poil à incorporer à la sauce magique qu'on appelle un long métrage. J'ai juste le sentiment que Leonard était le choix idéal comme réalisateur. Je me suis dit qu'il savait admirablement s'y prendre avec tous ces paramètres.»
Ainsi que Robin s'en souvient, certains de ses nouveaux amis ont essayé de la prévenir de l'impact que le phénomène Star Trek aurait sur sa vie. Mais à l'époque, elle n'a pas mesuré l'ampleur de ce qui l'attendait.
Robin Curtis : « J'imagine que j'ai eu ma petite idée, en ce temps-là, mais je n'avais pas conscience, même en plein tournage, qu'on pourrait s'intéresser de si près à tout ce que je pourrais dire ou faire vingt-trois ans plus tard ! Walter Koenig (Pavel Chekov) a tenté de me prévenir, en me recommandant de tenir un journal. Pour ma part, ce n'était pas ma tasse de thé et, franchement, j'étais trop crevée pour coucher mes impressions sur le papier à la fin d'une longue journée de tournage. Mais aujourd'hui, j'avoue que je le regrette. »
Des oreilles séduisantes
Une chose dont Robin aurait très certainement parlé dans son journal aurait été l'impact inattendu que ses oreilles Vulcaines avaient sur certains membres d'équipage, ceux du sexe fort particulièrement.
Robin Curtis : « La remarque la plus adorable que deux types m'aient faite sur le plateau de tournage, c'était qu'ils songeaient à rentrer chez eux avec mes oreilles ! Autrement dit, ils voulaient me faire comprendre qu'elles étaient vraiment très mignonnes... Les gens ne pouvaient pas s'empêcher de m'en parler, et je trouvais cela très sympa. J'imagine que certains individus sont des fétichistes de l'oreille, mais là en revanche, je ne me sentais pas concernée ! »
Par chance, la conception des oreilles Vulcaines avait progressé depuis les premiers jours de Star Trek, dans les années 1960, quand elles devaient en réalité être scotchées au crâne de Leonard Nimoy pour les empêcher d'être décollées et de faire saillie. Lorsque débuta le tournage du film Star Trek III – A la recherche de Spock, le maquillage avait réalisé de grands progrès, et le port des oreilles Vulcaines s'avéra cette fois très confortable.
Robin Curtis : « Mes oreilles et moi nous sommes très bien entendues ! Vous savez, elles ne pèsent quasiment rien. Vous ne les sentez presque pas, et vous avez tendance à oublier qu'elles sont là, jusqu'au soir, quand il est l'heure de rentrer et qu'on doit vous les enlever. Ce serait tellement plus simple de sauter simplement en voiture et de rentrer chez soi... »
Le tournage de Star Trek III terminé, Robin fut pleinement convaincue que Saavik était maintenant un membre confirmé de l'équipage et qu'elle réapparaîtrait forcément dans le film suivant, la dernière des raisons n'étant pas que son contrat la liait désormais à la franchise.
Robin Curtis : « De façon intéressante, quand le moment est venu, un an et demi plus tard, d'exploiter l'option de mon contrat, le studio m'a annoncé que je ne figurerais pas dans Star Trek IV – Retour sur Terre. On s'était pourtant donné beaucoup de peine avec mon personnage... tout cela pour en arriver là ! »
Laissée sur Vulcain
Robin Curtis : « À l'époque, les fans m'avaient également persuadée qu'on préparait la jeune génération d'acteurs à assurer la relève. Étrange de voir que Saavik avait déjà foncé dans le mur et que, d'un point de vue créatif, elle n'irait pas plus loin... Quelques semaines plus tard, le studio a alors changé d'avis en renégociant mon contrat avec moi, mais c'était juste à ne façon de replacer mon personnage dans sa petite case, en l'abandonnant sur Vulcain avec Jane Wyatt [Amanda, la mère de Spock]. Après avoir été complètement rejetée, c'était au moins cela... »
L'enfant de Spock
Si Robin fut étonnée d'apprendre que Saavik était écartée de l'aventure, il y avait une autre raison à cela. Avec de nombreux fans, elle avait supposé que de l'union de Spock et de Saavik, manifestement consommée sur la planète Genesis, un enfant naîtrait.
Robin Curtis : « C'était plus qu'une simple suggestion à mon sens ! Et c'était merveilleux. Il y avait un véritable filon d'or à exploiter. Imaginez an événement aussi émotionnant qu'un accouchement, arrivant à quelqu'un qui refoule toutes ses émotions! Je me disais que ce serait un défi fantastique à relever en tant qu'actrice, mais... cela n'a rien donné, au final. Les producteurs ont bien sûr toute licence pour titiller ainsi notre imagination, sans pour autant aller systématiquement au bout de leurs idées. Cela étant, cette petite note-là m'a semblé particulièrement insistante à l'époque. »
Il n'avait jamais été suggéré que Saavik réapparaîtrait dans Star Trek - L'Ultime Frontière. Pourtant, Robin avait entendu dire que Saavik, plutôt que Valeris, serait le félon démasqué dans le dernier film à avoir la distribution d'origine au grand complet, Star Trek VI – Terre Inconnue. Le projet fut cependant abandonné car les producteurs estimèrent que ce serait par trop trahir le personnage même de Saavik. Quand l' U.S.S. Enterprise NCC-1701-A entama son dernier voyage en 1991, Saavik n'était pas à son bord.
Il n'était pas dit pour autant que l'aventure de Robin dans la franchise Star Trek se terminerait ainsi. En 1987, lorsque la série Star Trek – La nouvelle Génération entra en production, elle commença à auditionner, « aux côtés de toutes les autres actrices en ville... » Elle échoua au casting de K'Ehleyr, la maîtresse de Worf (le rôle revenant à Suzie Plakson), mais on lui proposa par contre le rôle du chef terroriste Kelsey dans l'épisode de la sixième saison intitulé « 28 minutes pour vivre ». Hélas, Robin fut dans l'impossibilité d'accepter.
Robin Curtis : « Quand on m'a fait cette offre, je n'ai pas pu. Je venais tout juste d'apprendre que j'étais prise pour un autre rôle! Cela s'est joué à une demi-heure près... Les deux emplois du temps se chevauchaient sur plusieurs journées. Cela m'a vraiment brisé le coeur parce qu'aux conventions auxquelles je participais régulièrement, on me demandait souvent quand j'apparaîtrais enfin dans STNG, comme s'il aurait suffi que je me porte volontaire ou que je passe un simple coup de fil ! »
Retour Vulcain
L'année suivante cependant, au cours de la septième et dernière saison de LNG, Robin fut enfin de retour sous les traits de Tallera, dans « La Pierre de Gol », une histoire en deux parties. Cette fois, il n'y avait eu heureusement aucune complication.
Robin Curtis : « Quand je suis revenue à Star Trek, c'était la quatrième fois que j'auditionnais pour la série. Une fois de plus, j'étais entrée dans la salle, j'avais lu mon texte et j'étais ressortie, sans avoir la moindre idée de ce que les producteurs pensaient de moi et allaient décider. Lorsqu'on m'a téléphoné pour m'apprendre la bonne nouvelle, j'ai été vraiment soulagée. Et si l'on me redonnait un rôle de Vulcaine, c'était pure coïncidence. Encore qu'on est en droit de douter de son identité, quand tout est dit... A ce jour, je ne sais toujours pas si c'était réellement une Vulcaine, ou pas. »
La confusion compréhensible de Robin devant les motivations de son personnage, Tallera, une Vulcaine se faisant passer pour une Romulienne qui elle-même se faisait passer pour une Vulcaine, empira lorsque le tournage commença. Car en réalité, Robin n'en savait pas plus sur son personnage ou ses motivations que les spectateurs.
Robin Curtis : « La première semaine, tourner sans avoir la fin du script était déconcertant. J'ai supplié pour avoir la seconde partie, en vain ! J'ignorais pour quelles raisons Tallera agissait comme elle le faisait. Je savais juste qu'elle n'était pas ce qu'elle prétendait être, c'était évident. Mais au fond, je n'avais pas idée de ce qui se tramait en réalité... J'ai argué de tout cela, et personne n'a rien voulu me dire ! »
Des années après sa première apparition dans Star Trek, Robin s'est sentie bien plus
à l'aise avec le style d'interprétation unique que la série exige. Pourtant, elle était de nouveau confrontée au problème qu'il y a à jouer une Vulcaine dénuée d'émotivité.
Le style d'interprétation
Robin Curtis : « Je pense que je me sentais plus à l'aise vis-à-vis de ce style de jeu. J'avais toujours coutume de dire que Star Trek avait son propre rythme, avec une orientation militaire à la clé et quelque chose d'une société enrégimentée dans la façon dont les gens s'adressaient la parole. Il y avait des cadences intéressantes et une tonalité particulière. Après toutes ces années, j'avais le sentiment d'être un peu plus futée. Mais je n'avais pas forcément plus d'atouts dans ma manche pour réussir. Au fond, j'y allais en tâtonnant. Le réalisateur me demandait de flirter... Mais comment les Vulcains flirtent-ils? Pouvais-je me pencher un peu plus de cette façon-là, baisser d'un ou deux tons...? »
D'évidence, Robin a vécu de très bons moments, savourant les trois semaines passées au tournage de son rôle dans STNG. Et en raison des diverses apparitions qu'elle avait faites aux conventions depuis qu'elle avait joué Saavik, elle retrouva sur les plateaux non des collègues mais bien plutôt des amis.
Robin Curtis : « J'ai étroitement collaboré avec Patrick Stewart et quelques autres acteurs dont j'avais fait la connaissance lors des conventions, des gens comme Jonathan Frakes et Marina Sirtis, et tous se sont montrés absolument adorables avec moi.»
« La Pierre de Gol » fut la dernière apparition de Robin dans Star Trek, mais même si elle s'est à moitié retirée de la profession, elle affirme qu'elle serait ravie d'apporter une nouvelle fois sa contribution à la franchise si, à l'avenir, l'opportunité se présentait.
Tournée vers l'avenir
En attendant, Robin continue de s'impliquer dans divers projets qui lui tiennent à coeur.
Il y a plus de cinq ans, elle a quitté Los Angeles et vit maintenant sur la côte Est des Etats-Unis où, ces dernières années, elle a cherché à élargir son champ de vision en étudiant le code pénal et la juridiction de cour d'assises. Elle a de plus obtenu une licence d'agent immobilier.
Outre ces nouvelles ouvertures de carrière, Robin est également une passionnée des droits des femmes, écrivant même un monologue féminin qu'elle espère jouer prochainement.
Et naturellement, en dépit du fait que treize années ont passé depuis sa dernière prestation dans l'univers Star Trek, Robin reste toujours associée à la franchise. On continue à l'inviter aux conventions qui s'ouvrent aux quatre coins du monde, des conventions débordant de fans impatients d'entendre de sa bouche ses expériences des XXIII et XXIVè siècles...