Majel Barrett Roddenberry
 

Majel Barrett Roddenberry 00

Majel Barrett Roddenberry a figuré dans toutes les aventures de Star Trek. Les fans d'aujourd'hui la connaissent sous les traits de Lwaxana Troi. Ceux de la première heure l'ont découverte dans le rôle de l'infirmière Chape! Mais la comédienne a en fait débuté en incarnant l'officier en second froid et distant de l'U.S.S. Enterprise NCC-1701 : Numéro Un.

Le tout premier personnage que Majel Barrett ait interprété dans l'univers de Star Trek était bien Numéro Un, l'officier en second froid et impassible de l'Enterprise, un être humain, mais originaire d'une autre planète que la Terre, un personnage qui n'a pas franchi le cap du premier pilote de Star Trek, « La Cage ». Mais, ainsi que Majel l'explique, Numéro Un était déjà un personnage bien plus développé qu'on ne s'en était aperçu à l'époque.
 
Majel Barrett Roddenberry 02 Majel Barrett : « Comme elle n'avait pas d'origine, nous lui en avons créé une. Pour moi, elle provenait d'une planète différente où les gens étaient numérotés. Disons qu'elle venait d'une litière... La reproduction se limitait au clonage, l'accent étant mis sur l'intelligence. Il s'agissait de cloner les individus les plus brillants. En grandissant, ces enfants clonés se voyaient décerner les meilleures positions, évidemment, en fonction de leur excellence. Mon personnage étant devenu Numéro Un, il avait tout naturellement été affecté à bord d'un spationef. La jeune femme que j'interprétais n'avait rien accompli de particulièrement merveilleux jusqu'à ce qu'elle côtoie d'autres personnes. On l'avait créée et éduquée en visant à l'excellence, un point c'est tout. A l'époque, elle était celle pour qui le règne des émotions n'avait aucun sens. Elle n'éprouvait rien, ne ressentait rien.»
 
Un rôle pour elle
 
Comme chacun sait, Majel a finalement épousé Gene Roddenberry. Quand il vendit le concept d'une série de science-fiction, ils étaient déjà en couple. Elle se rappelle qu'elle n'aimait pas le nom de Star Trek, mais fut ravie que Gene s'attache à créer un personnage pour elle.
 
Majel Barrett Roddenberry 09Majel Barrett : « Gene a écrit pour moi le rôle de Numéro Un. En fait, ce furent même les premières pages qu'il rédigea. Ensuite, il a su qu'il voulait créer un capitaine et un extraterrestre. Dès que les choses ont pris tournure, il a su où il allait, avec un vaisseau spatial naturellement, remplissant des missions au nom de la Fédération sur une période de cinq ans et explorant de nouveaux mondes, affrontant des situations inédites, que nul n'avait jamais connues auparavant... C'était la charpente générale. Ensuite, il restait simplement à écrire les épisodes.»
 
Quand le tout premier de ceux-ci, « La cage », entra en production, Majel se sentait déjà très impliquée. En plus de créer le rôle de Numéro Un, elle aidait l'équipe de production à tester les maquillages et les costumes.
 
Majel Barrett : « Sur l'une de mes photos, j'ai les cheveux teints en noir pour mon rôle et le fond de teint vert de Susan Oliver [celui de Vina], ainsi qu'une robe à l'essai et autre chose encore. J'étais en train de tester quatre trucs à la fois! Nous nous sommes beaucoup amusés à tout essayer pendant trois ou quatre jours, avant que les choses sérieuses ne commencent.»
 
Majel Barrett Roddenberry 01La Dame Verte
 
Majel Barrett : « Je me souviens des tests pour le maquillage de Susan, qui devait avoir la peau verte. Étant sous contrat et pas elle, devinez qui s'y était collé? J'avais perpétuellement le teint vert! Les bouts de pellicule passaient au laboratoire, je revenais toute rose et fraîche, et Freddie Phillips [le maquilleur] me rendait de nouveau toute verte, et les tests nous revenaient une nouvelle fois complètement ratés... Freddie a fini par appeler le labo en demandant comment faire pour que le cobaye apparaisse vert sur la pellicule. Et on lui a répondu : "Cette dame est censée être verte? Nous n'avons pas cessé de rectifier son teint!" En fait, les tests étaient parfaitement réussis dès le début! »
 
Le studio NBC fut très impressionné par « La cage », qu'il jugea néanmoins trop cérébral. Gene aurait les fonds pour tourner un second pilote, à condition qu'il y apporte quelques modifications. Les producteurs voulaient procéder à plusieurs changements de rôles, en commençant par l'élimination de Numéro Un.
 
Majel Barrett Roddenberry 11Majel Barrett : « Selon eux, le public ne souscrirait pas à l'idée qu'une femme puisse être officier en second d'un vaisseau spatial – ce ne serait pas toléré parce que jugé hautement invraisemblable. Nous étions alors en 1964... Naturellement, je fus très déçue. Ce rôle promettait beaucoup, et il aurait été merveilleux à jouer. Pouvez-vous imaginer comment il aurait pu évoluer si j'étais restée en place ? Étrangement, cela n'aurait pas eu de répercussion sur le reste. Les rôles de De Forest Kelley, de Leonard Nimoy et du capitaine n'en auraient pas été affectés. Il y aurait eu une personne de plus sur la passerelle et voilà tout. Chaque fois que j'y repense, cela me fait un choc de n'avoir pas eu cette opportunité.»
 
Heureusement pour Star Trek, certains traits de la personnalité de Numéro Un furent repris pour créer un autre personnage.
 
Majel Barrett : « En réalité, les caractéristiques de Numéro Un ont fini chez Spock, un personnage dénué du moindre humour. C'était mon rôle à l'origine, mais quand j'ai été évincée, Gene a tenu à ce que son personnage survive, sous une autre forme. Et il a donc voulu qu'on interprète le personnage de Spock comme j'aurais dû pouvoir continuer à interpréter le mien. Leonard avait déjà ses oreilles en pointe et un abord stoïque. Il suffisait d'accentuer ce qui existait déjà chez lui. Et si donc Spock a fait ses débuts dans la série en tant que personnage bien plus évolué que les autres, c'était simplement parce que les caractéristiques du mien étaient également venues l'étoffer.»
 
Majel Barrett Roddenberry 04Le retour de Majel
 
Numéro Un avait peut-être disparu, mais Majel restait très impliquée dans Star Trek.
 
Majel Barrett : « La plupart du temps, j'étais sur le plateau. Gene rédigeait les dialogues, et j'en faisais la lecture à voix haute pour qu'il ait une petite idée de ce que le texte donnait. »
 
Tout en lui apportant son soutien, Majel cherchait le moyen de retourner à bord de l' U.S.S. Enterprise NCC-1701.
 
Majel Barrett : « Je voyais arriver tous ces scripts et je savais ce que j'allais faire. Pas question d'être tenue à l'écart plus longtemps! Hélas, ma chance ne s'est pas représentée avant le cinquième ou le sixième scénario « Planète des illusions », où figurait le personnage de Christine Chapel. A l'origine, elle ne s'appelait pas Chapel mais portait un autre patronyme. Or, je venais de boucler une pièce de théàtre où l'un des personnages s'appelait Chapel, un nom que j'aimais beaucoup. Le reste n'a pas changé, c'était toujours une doctoresse à la recherche de son fiancé disparu... »
 
Majel était déterminée à décrocher ce rôle. Mais, rappelle-t-elle, sa précédente prestation dans Star Trek posait un problème épineux.
 
Majel Barrett Roddenberry 03Majel Barrett : « Lorsque votre rôle est biffé d'un pilote, le studio ne veut plus vous revoir. Un matin, je me suis donc teint les cheveux en blond platine et suis allée au bureau de Gene. Il a salué sa secrétaire en entrant, nous a dit bonjour et est passé dans la pièce voisine. J'ai pensé que mon changement ne l'avait pas impressionné du tout... Et que j'allais perdre la bataille. Il est revenu, m'a jeté un coup d'oeil au passage en hochant la tête, puis est reparti dans son bureau... Soudain, il a rouvert la porte en s'exclamant : "Majel?" J'ai répondu en riant : "Si je peux te tromper, Gene, je pourrai aussi tromper NBC." II m'a alors dit que j'avais raison, évidemment. Et nous y sommes parvenus ! »
 
Un passé caché
 
II restait un léger problème : Gene comptait reprendre des bouts de métrage de « La cage » dans l'épisode intitulé «La ménagerie». Les gens pouvaient ne pas s'apercevoir que les rôles de Chapel et de Numéro Un étaient joués par une seule et même comédienne, mais ils découvriraient le pot-aux-roses si le nom de ladite comédienne apparaissait dans les deux génériques. La solution s'avéra d'une simplicité enfantine : Majel utiliserait un pseudonyme.
 
Majel Barrett : « A ce jour, j'apparais encore au générique de "La cage" sous le nom de Leigh Hudec... Pendant trois ans, j'ai incarné Christine Chapel sans que le studio sache que j'avais déjà tenu un rôle dans le pilote.»
 
Si Majel s'était donc battue pour interpréter l'infirmière Christine Chapel, elle ne porta jamais réellement ce personnage dans son coeur.
 
Majel Barrett : « Certes, il s'agissait là d'une femme douce, charmante, altruiste... la personne sans doute la plus sincère de tout le vaisseau. Mais il faut dire qu'elle ne venait pas d'un milieu militaire. Je l'aimais bien, il ne faut pas croire... C'est juste qu'elle n'avait rien de fabuleusement excitant! Bref, elle ne me remplissait pas d'enthousiasme. Au fond, c'était un type de femme gnangnan. Au début, ce devait être une doctoresse partant à la recherche de son fiancé disparu et se résignant pour ce faire à une rétrogradation, car il y avait déjà un médecin de bord. Et lorsqu'elle retrouve son fiancé, c'est sous la forme d'un androïde! Leur histoire d'amour s'arrêtant là, elle revient à bord de l'U.S.S. Enterprise, toujours sous le coup d'une réduction de rang et de paie. Cette femme n'est vraiment pas maligne. Elle n'a pas grand-chose pour elle... L'épisode comptait de grands moments, quelques belles scènes, mais à chaque fois, je me disais : "Si seulement Numéro Un était là !" »
 
Majel Barrett Roddenberry 05Les scénaristes ont toutefois donné à Chapel une caractéristique déterminante : celle d'être secrètement (et désespérément) amoureuse de Spock. Cependant, ainsi que Majel le fait remarquer, à aucun moment, elle n'était censée devenir un élément majeur de la série.
 
Majel Barrett : « Ils ont joué quelque temps avec le concept d'une relation Spock/Chapel. Le sujet a dû être amené au cours d'une conversation de travail. Mais cela n'était pas supposé aller plus loin. C'était là, dans l'air... rien de plus. Dans la scène d'ouverture où il lui jette à la tête sa soupe ou ce que vous voudrez, c'était au départ accidentel. Et de là, on est arrivé à la conclusion qu'ils devaient être amoureux... »
 
Chapel a continué à figurer régulièrement dans les épisodes jusqu'à l'annulation de Star Trek en 1969. A ce stade, toute autre série ou presque aurait été considérée comme définitivement finie. Mais Majel et Gene, quant à eux, étaient convaincus du contraire. Ils n'en avaient pas terminé avec Star Trek.
 
Majel Barrett Roddenberry 12Une popularité qui se poursuit
 
Majel Barrett : « Dès le début, nous avons toujours pensé que Star Trek reviendrait tôt ou tard sur la sellette... Comme nous avions réussi à le maintenir dès la première année de diffusion, nous partions du principe que nous arriverions également à le relancer. En 1971 je crois, il y eut cette première convention, à New York. En nous y rendant, Gene et moi eûmes le choc de notre vie ! Nous nous disions que ce serait agréable d'avoir quatre ou cinq cents fans avec nous... Il y en avait vingt-cinq mille ! Nous avons alors réalisé que les choses n'étaient pas tout à fait ce qu'elles semblaient être. Un tel phénomène pouvait-il se répéter ailleurs ? Cela valait-il la peine d'approfondir la question ? Bien sûr, nous avons très vite eu nos réponses.»
 
Après avoir découvert à quel point Star Trek était devenu populaire, Gene et Majel firent tout leur possible pour garder intacte la flamme de la passion, chez les fans. Majel s'investit notamment dans Lincoln Enterprises, l'opération de merchandising des Roddenberry qui marche toujours très fort de nos jours.
 
Majel Barrett Roddenberry 13 Majel Barrett : « Nous nous sommes mis à encourager ces rassemblements et ces clubs de fans. Nous avons nous-mêmes fondé un club officiel. Nous avons ouvert un portail commercial, que j'ai toujours en gérance, avec des catalogues proposant à la vente un peu de tout. On pouvait ainsi s'offrir de petites pièces de Star Trek... Personne encore n'avait fait de commerce avec une série télévisée. Nous avons sondé les gens en leur demandant s'ils seraient éventuellement intéressés par la vente d'un script, d'un guide du scénariste, d'une veste, d'une casquette ou d'autre chose encore et tous ont répondu par l'affirmative. A partir de là, nous avons établi un catalogue... Mon Dieu! Tout le monde voulait tout à la fois ! J'ai obtenu certains droits auprès de la Paramount et décroché l'exclusivité de la vente de dix articles bien particuliers. Voilà comment tout a démarré. En une année, j'ai fait huit cent mille envois par la poste! Or, ce n'était pas si simple à l'époque, contrairement à maintenant, tout se faisait à la main. Nous avions une équipe vraiment soudée, et les gens étaient tombés fous amoureux de tout le concept Star Trek ! »
 
En 1973 sortit un dessin animé Star Trek, et quelques années plus tard, la Paramount donna le feu vert pour une nouvelle série télé, où devait apparaître une version améliorée du personnage de Christine Chapel.
 
Majel Barrett : « J'étais ravie qu'on autorise le retour de Chapel, et si ce projet-là avait abouti, elle aurait vraiment été plus intéressante à jouer, parce que je savais tout d'elle. Et Gene s'en serait occupé de toute façon. Cette fois, ce serait bel et bien un médecin, évoluant à bord d'un vaisseau spatial plus grand et côtoyant donc des collègues du corps médical sans problème.»
 
Mais Paramount ne savait pas quel format envisager pour ce retour de Star Trek...
 
Majel Barrett : « Comme tout le monde, j'ai eu trois contrats différents, chacun devant être acquitté chaque fois que le studio changeait d'avis... On ne s'engageait pas plutôt dans une direction qu'une note de service nous arrivait, stipulant la nouvelle orientation à prendre. A la place d'une série, il était question de tourner quatre téléfilms par an de deux heures chacun. Puis, un moyen métrage fut envisagé... Ce ne fut pas avant 1977 ou 1978 qu'on décida finalement de tourner un film. »
 
Majel joua dans le premier long métrage Star Trek, mais à l'exception d'une brève apparition, elle n'eut plus à intervenir dans ceux qui suivirent. Toutefois, son investissement dans Star Trek était loin de s'arrêter là.
 
Majel Barrett Roddenberry 06Le rôle parfait
 
En 1987, Gene dirigea une nouvelle série Star Trek, recréant un rôle spécialement, pour Majel.
 
Majel Barrett : « Star Trek la Nouvelle Génération était déjà sur les ondes lorsque Gene est venu me voir avec cela en me disant : "J'ai un rôle en or pour toi : il te suffira d'être toi-même ! " Et j'ai fini dans la peau de Lwaxana, la mère infernale... Lorsque j'ai lu le script, j'en ai été tellement excitée que je n'ai même pas pensé à protester! »
 
Là où Numéro Un avait été tellement discrète et réservée, Lwaxana Troi était plus grande que nature, et c'est sous cet angle d'approche que Majel choisit de l'interpréter.
 
Majel Barrett : «Je m'étais dit que j'irais à fond dans ce sens, partant du principe que le réalisateur serait là pour limiter les dégâts. Eh bien, tout compte fait, personne n'a trouvé quoi que ce soit à redire, et j'ai continué sur ma lancée, en en rajoutant toujours plus... On s'est vraiment amusé comme des fous ! »
 
Tout personnage agaçant que Lwaxana fût, Majel découvrit bientôt, non sans surprise, qu'elle était d'une surprenante popularité.
 
Majel Barrett Roddenberry 07Majel Barrett : « Plus tard, j'ai demandé aux gens pourquoi ils aimaient bien mon personnage. Ils m'ont expliqué qu'ils retrouvaient un peu en elle de leur mère, de leur tante, de leur soeur... Bref, elle leur rappelait immanquablement une personnalité féminine de leur famille. C'est un archétype universel, en fait. Puisque le public appréciait tant ce personnage pourtant infernal, les scénaristes ne se sont pas privés de le ramener sur le devant de la scène... Avec parfois moins de bonheur, je dois dire. Cela prenait un tour assez idiot, par moments –jusqu'à l'épisode "La moitié d'une vie". Quel changement! Ils avaient cette belle histoire à mettre en scène, et personne pour tenir ce rôle. Ils ont alors pensé à des tours de clown, pour éviter de trop verser dans le mélo, avec Lwaxana et un excellent comédien, David Ogden Stiers. A partir de là, nous avons eu carte blanche. Les autres acteurs ont presque eu une semaine de relâche puisqu'il s'agissait au fond d'un huis clos mettant deux personnages en scène. Lui et moi avons passé de merveilleux moments ensemble.»
 
Ce fut un tournant des plus décisifs pour Lwaxana, dont le personnage s'étoffa beaucoup plus ensuite, au-delà même des espoirs les plus fous de Majel.

Majel Barrett : « Avant cela, c'était un personnage d'une pièce... vraiment trop simpliste ! Quand les producteurs ont découvert qu'on pouvait aller bien plus loin avec Lwaxana, ils ont accepté qu'elle passe enfin à autre chose. Je ne savais plus où donner de la tête, quelle direction prendre... Je n'avais jamais vu un de mes rôles s'étoffer autant. C'était magnifique ! »

Majel Barrett Roddenberry 08Ravie de cette transformation spectaculaire, Majel regrette pourtant parfois la première version de Lwaxana.
 
Majel Barrett : « Elle a désormais tout un passé... avec la mort tragique d'une de ses filles, dont elle s'accuse... Mais maintenant que les choses ont pris un tour plus dramatique, je ne vais pas aller réclamer qu'on réinjecte un peu d'humour dans tout cela ! »
 
Après la fin de Star Trek la Nouvelle Génération, Lwaxana fit encore quelques apparitions dans Star Trek Deep Space 9, Odo succédant à Picard comme objet de son affection. Majel ajoute qu'elle n'aurait pas pu souhaiter meilleurs partenaires à qui donner la réplique, décrivant les deux hommes comme des «acteurs accomplis ». Si le fait que DS9 se soit aussi conclu signifie probablement que Majel ne sera plus appelée à reprendre son rôle de Lwaxana, elle a néanmoins régulièrement repris le chemin des studios de la Paramount pour enregistrer de nouveaux dialogues dans Star Trek Voyageur jusqu'en 2001, adoptant même la voix désincarnée des ordinateurs des XXII au XXIV siècles à l'occasion de la quatrième saison de Star Trek Enterprise en 2005.
 
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Majel Barrett Roddenberry 10 Majel Barrett Roddenberry est partie vers les étoiles…
 
Majel Barrett-Roddenberry, veuve du créateur de Star Trek Gene Roddenberry, est décédée le 18 décembre 2008 à l’age de 76 ans d’une leucémie, dans sa maison de Bel-Hair à Hollywood. Elle est partie sans souffrances, entourée des siens, dont son fils unique Eugene “Rod” Roddenberry Jr
 
Majel avait récemment repris du service pour le Star Trek 11 de J.J. Abrams. Nous entendrons donc bientôt sa voix résonner en V.O. pour la dernière fois sur la passerelle de l’Enterprise.
 
C’est tout naturellement que nous nous associons à la peine d’Eugene “Rod” Roddenberry Jr, ainsi qu’à celle de ses fans de la Galaxie Trekienne dont nous faisons partie...
 
La rédaction de l’Echo des Factions



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