« Le meilleur des deux mondes » est l’épisode qui est régulièrement porté au panthéon des épisodes cultes de Star Trek The Next Generation.
Créativité et ingéniosité
Ce fut la deuxième rencontre avec les Borgs et la première fois qu’on offrait une vue détaillée de leur vaisseau.
Comme toujours, l’espace du studio réservé aux décors était restreint et Cliff dut mobiliser des trésors d’ingéniosité pour parfaire l’illusion à l’écran de l’immensité du Cube Borg.
Ainsi nous étions en mesure de pratiquement tripler la taille de notre plateau. Les cloisons flottantes, les grilles et les parois laissant filtrer la lumière jointe à des jeux de miroirs furent légions.
Quand nous avions de grands groupes de drones, nous trichions un maximum !! Nous évitions d’habiller les drone d’arrière plan de pied en cap parce que les séances de poses des prothèse prenaient des heures. Et lorsque les figurants se trouvaient à l’arrière plan on y voyait que du feu !
Picard assimilé !!
Cliff Bole : « Un vecteur de choc pour le public était bien sur l’assimilation du Capitaine Jean Luc Picard.
Cliff Bole : « Vous n’avez pas à diriger Patrick c’est un de ces professionnels en provenance du théâtre qui arrive toujours sur le tournage avec des idées à revendre et un objectif précis à atteindre. Tout ce qu’il vous reste à faire c’est avancer deux ou trois suggestions.
Les drones Borgs
Cliff Bole : « Ce sont des adversaires redoutables. Avec ce genre d’atout en main, il aurait vraiment fallu se forcer pour rater son coup !! Avec les Borgs nous partions du mal absolu,ils sont bien pire que les Klingons ou les Romuliens !!
Ils ressemblent à une décharge ambulante avec leurs pièces détachées hétéroclites, ils sont semblables, tout en étant tous différents. Et comme il est très difficile d’identifier leur sexe, leur aspect androgyne les rend encore plus inquètant.
Evidemment, les Borgs incarneront les « méchants » du long métrage qui suivra : Star Trek First Contact qui fut un grand succès populaire.
Le meilleur des deux mondes » fut une de mes plus grandes réussites en tant que réalisateur, le défi consistait à monter un beau spectacle et nous avions tout pour le faire.
Un bon scénario, une distribution de rêve et pour Patrick un sublime changement de personnage. Si on additionne tout cela, je suis en droit d’affirmer que « Le meilleur des deux mondes » fut une de mes meilleures réalisations.